Money is better ?

Pas un jour sans que journaux et télés ne nous racontent des histoires fulgurantes de startup qui semblent mériter et quasi monopoliser tout leur intérêt en matière de vie des entreprises.

 

Que se cache-t-il derrière cet intitulé magique, ce sésame médiatique ? Que nous dit l'encyclopédie en ligne, Wikipedia (what else?) qui s’est, elle, accaparé le monopole de la réponse à toutes nos curiosités ?

 

La startup une jeune entreprise innovante qui fait souvent l’objet de levée de fonds. En français, on  a traduit par « jeune pousse » apparemment beaucoup moins glamour (encore un de ces mots célestes qui combine élégant/charmant/chic/fascinant) dans l’oreille de l’audimat (non, ce n'est pas anglais, c'est une marque déposée).

 

Et oui, la success-story se vend mieux en anglais, semble-t-il. Le mythe américain ?

 

Wilki nous dit encore qu’il s’agit la plupart du temps "d’entreprises non lancées sur le marché commercial, en phase de développement ou de test d’une idée, d’une technologie ou d’un modèle économique". Des entreprises au risque plus élevé d’échec. Verdict confirmé par un représentant de business-angels (les anges des affaires, on aimerait qu’il y en ait) qui relatait en public récemment que de toutes les entreprises soutenues, aucune n’avait pour l’heure montrer de rentabilité. Beaucoup de bruit pour rien alors ? Et des millions tout de même engagés sur ses étoiles filantes à grand renfort de publicité.

 

Le terme de startup se serait paraît-il répandu chez nous à la fin des années 9où « beaucoup de spéculations du marché boursier entouraient » ces boîtes grimpantes « liées au marché de l’information ».

 

Il y a certainement quelque chose d’excitant à tenter des coups de poker quand on a les cartes en main. Et ça a produit quelques grands succès dont on ne se lasse pas de nous raconter l’incroyable histoire (apple, google, facebook, etc., et des français aussi, comme meetic qui, malin, joue sur les deux tableaux pour son nom).

 

Le terme de startup semble aussi répandu que les mini markets qui apporteraient les facilités des grands dans le confort de la proximité. Et en matière de startup, la valeur n’attend pas le nombre des années. C’est l’apanage des trentenaire avec des lunettes et des effets de communication à paillettes  et un gros storytelling (une belle histoire)

 

Et pendant ce temps là, tandis que sous les sunlight, les jeunes loups défilent, les entreprises traditionnelles s’écroulent faute de moyens pour financer leur croissance et rénover leur mercatique (marketing évidemment ça sonne mieux). C’est moins photogénique un quinquagénaire… Exit les vieux et vivent les incubateurs ! A quand les startup dans les champs pour aider les agriculteurs à survivre? Combien d’entreprises auraient pu poursuivre leurs activités, financer la R&D ( R pour recherche et D pour développement bien sûr) dont elles ont cruellement besoin et sauver leurs emplois avec les millions levés pour des startup qui ne seront peut-être jamais rentables autrement qu’à d’alimenter les journaux en histoires miraculeuses et fournir matière aux politiques pour étaler leurs dispositifs pour l’économie.

 

20 idées de business farfelues qui marcheraient 

 

 

A bout de souffle

 

Il n'en peut plus des startup

 

 

 

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