Ne soyez pas trop candide!

Commençons par le début.
Vous voyez que vos concurrents ont un site web, présentent leurs actualités sur les réseaux sociaux, Facebook, Instagram, Twitter. Qu'ils apparaissent bien visibles sur la droite dans les recherches Google avec tout un tas d'informations sur leur activité, des avis d'internautes.

Vous vous dites "pourquoi pas moi?" Et c'est tout à fait légitime. Mais vous avez peut-être dans le même temps un frein du fait de votre méconnaissance. Inutile de devenir vous-même un spécialiste. Mais il ne faudra pas faire l'impasse d'acquérir des bases minimums de compréhension avant de signer un contrat.

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Les éléments de langage...

Parler vrai ou se policer?

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Lire entre les lignes

Voilà une année qui aura laissé des traces dans les esprits. Les campagnes électorales américaines et françaises ont été le théâtre de larges campagnes de propagandes basées sur de fausses nouvelles.

 

Celles-ci ont peut-être voyagé et été amplifiées par les réseaux sociaux. Mais leur origine est bien certains media présentés comme de vrais media classiques portés par des "journalistes". A l'étranger mais aussi en France.

 

Est-ce la concurrence et l'appât du gain qui poussent les loups à sortir des bois? Il semble en tout cas que, l'information n'étant plus la panacée de grands quotidiens et de nos classiques journaux TV, elle prête à tous les débordements.

 

Il faut fournir pour alimenter ce flot H24. Dès lors qu'une information obtient une certaine audience sur les réseaux sociaux, elle est reprise par tous les media. Bien pratique comme les plats déjà cuisinés de l'industrie.  Le résultat nous rabat les oreilles de flash d'infos qui tournent en boucle sur toutes les Tv et radios, condensés caricaturaux très délétères pour un public non averti. 

 

Un gros titre sulfureux a toujours fait vendre et ce n'est pas d'hier. Je me souviens parfaitement d'articles rédigés par mes soins dont l'effet dans le journal a été celui d'une bombe, le titre ayant été changé par la rédaction et ayant servi de détonateur pour des lecteurs qui ne prenaient, dès lors, même plus la peine de lire in extenso. A l'arrivée, on a aujourd'hui quantités d'internautes qui relaient des informations sur la vertu du titre ou d'une accroche de deux lignes sans même lire ce qu'il y a derrière, et surtout sans se poser de question sur la provenance et la vraisemblance des faits relatés.

 

Emmanuel Macron a, à lui tout seul, déchaîné des vagues de bêtises dites à son sujet et sur son programme. Il est malgré cela devenu président de tous les Français. Cela tendrait-il à dire que finalement ceux-ci commencent à remettre en cause les pouvoirs établis comme notamment celui des journalistes? 

 

Que les media alternatifs à la solde d'intérêts particuliers se prêtent à ce jeu, c'est inévitable avec la facilité de diffusion sur Internet. Mais que la presse et les radios nationales reprennent en choeur tout ce galimatias, c'est troublant. Quel est leur intérêt à long terme? Et tout ça pour au bout de quelques jours déballer la vérité.

 

Le proverbe qui dit qu'il n'y a pas de fumée sans feu appartient à une autre époque. Mais qui sont les pyromanes dans ce nouveau monde de paroles effrénées dont la portée n'est pas mesurée et dont le point de départ est facilement pure fiction. 

 

Nous apprendrons, il le faut, et c'est tant mieux, de plus en plus à lire entre les lignes. Sacha Guitry disait que ça repose. Au-delà de la boutade, il est peut-être prudent de faire un pré tri de ses sources avant de lire n'importe quoi. A la veille d'un conseil municipal, lisant les chiffres communiqués par la mairie, j'ai un jour demandé à un journaliste beaucoup plus expérimenté comment faire pour vérifier ses sources. Il m'a répondu sans ambages que c'était très compliqué, voire impossible, autant pour des raisons de temps que de moyens. Mais Albert Einstein a dit cette chose qui devrait nous inspirer :

 

"Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal mais par ceux qui les regardent sans rien faire".

 

Je formule donc un voeu en ce début d'année 2018 : que notre esprit qu'il nous appartient de cultiver, notre coeur et notre intuition éclairent notre chemin.

 

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Si tu m'apprivoises...

Je suis toujours étonnée de constater que beaucoup de mes futurs clients éprouvent une appréhension a priori d'Internet comme d'un monde hostile et froid dont il faut avoir les codes. Reviennent sans cesse les arguments qu'ils ne connaissent pas l'informatique, les mots clés et la crainte des internautes, une masse anonyme et invisible, imprévisible. Et pourtant nous sommes  tous des internautes en puissance dans le monde actuel. Même mon père qui a 86 ans possède depuis peu un smartphone par lequel il envoie des photos et sur lequel il fait des recherches. Voici donc quelques indications de base à garder en tête.

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